• Au trio Tzarik

    Au trio Tzarik
     
    Trois femmes chantent,
    leurs ombres dansent
    sur les murs, sur les pierres.
     
    Trinité féminine
    mais non pas de déesses,
    de voix.
     
    Et je suis devant elles comme
    devant un mont polyphonique.
    Plénitude et fragilité!...
    Et l'arrondi des crêtes
    a le contours des mélodies.
     
    Secrets de ce monde en relief,
    trois dimensions ouvrant
    l'espace-temps
    sur l'épaisseur végétale
    d'un versant,
    au plus près de l'humus, et puis
    au plus haut de l'arête,
    à contre-ciel.
    Et les ongles griffant le vent.
     
     
    Terrible tendresse
    que l'écorce d'un arbre,
    tendresse de femme,
    pleine,
    infinie comme serait un océan
    mais déferlant aux crêtes de Chamouse.
     
    Et les voix, son écume.
    Un arbre vent, vivant,
    ondoyantes racines au bord de cette mer.
    Trois sirènes ouvrant
    le coffre à jouet des rêves,
    des bibelots, des coquillages,
    des dentelles et des bijoux.
    Leurs soupirs, vagues qui déferlent,
    chacune au chant de la suivante...

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